Le 8 mars 2007, Fumihiro Joyu, qui avait pris la tête de l’organisation de facto en 1999 et officiellement en 2002, fait sécession et fonde le groupe sectaire Hikari no Wa. Par cet acte, il cherche à se distancier encore plus clairement qu’Aleph de Aum shinrikyo.

Reconnaissant l'implication de certains de leurs membres dans les attentats au gaz sarin, les responsables de la secte réformée présentent leurs excuses et établissent une collecte de fonds destinée à offrir une compensation financière aux victimes. 3,8 milliards de yens devaient être versés à un millier de victimes, mais Aleph ne semble pas en mesure de payer l’intégralité de cette somme faramineuse avant très longtemps. En 2008, le gouvernement japonais autorise le versement d’une indemnité publique, considérant que l’État japonais était visé par l’attentat du 20 mars 1995. En 2011, 13 membres sont condamnés à la peine capitale, dont 12 confirmés après le rejet de leur appel.

De nos jours, la secte Aleph, ex-Aum Shinrikyō, compterait 1600 membres et vingt-huit établissements. Bien que ses dirigeants reconnaissent la responsabilité de Shōkō Asahara, fondateur du culte originel, l'organisation le conserve comme maitre spirituel, tout en refusant de lui admettre un quelconque pouvoir effectif. Aleph a renoncé à être représenté publiquement par un gourou. Lorsqu’ils sont identifiés comme membre du culte, ses membres se voient souvent refuser la domiciliation par les municipalités de résidence et privés d’accès à certains services.