Par exemple, aucun établissement scolaire n’accepte d’inscrire leurs enfants. Certains adeptes et l’une des filles de l’ancien gourou Shōkō Asahara ont porté plainte et obtenu une décision en leur faveur, qui s'est traduite par une compensation financière. Malgré tout, jusqu’en 2012, la secte est toujours activement surveillée par les forces de sécurité japonaises, ainsi que Fumihiro Joyu, l’ancien cadre d’Aum Shinrikyō, et fondateur du groupe Hikari no Wa.

Surveillance et sanctions

En janvier 2000, le groupe est placé sous surveillance pour une période de trois ans. En janvier 2003, l'Agence d'investigation de sécurité publique (AISP, agence gouvernementale de renseignement) obtient l'autorisation de continuer sa surveillance pour une nouvelle durée de trois ans. Shōkō Asahara et plusieurs autres membres de la secte sont condamnés à mort en février 2004 pour l'attentat au gaz sarin de Tokyo. D'après un rapport d'avril 2004, le gouvernement japonais considère que la secte Aum Shinrikyō est encore « une menace pour la société ». En janvier 2006, l'AISP reçoit à nouveau l'autorisation de continuer sa surveillance pour trois ans.