J’ai essayé, mais ce n’était pas mon truc. Ce que je produisais était faux, creux, sans inspiration et je m’éloignais de moi-même. Ainsi, je suis revenu à ce que j’aimais faire dans le domaine où je me sentais à l'aise.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rapidement, les toiles s’accumulaient dans mon second appartement de 50 mètres carrés aux allures d’atelier. Lorsque j’ai dû déménager en 2009 dans une autre ville pour cause de formation professionnelle, je me suis séparé d’une grande partie de mes peintures, ne conservant uniquement celles que je jugeais comme étant les meilleures. Diplôme en poche, j’ai ensuite emménagé à Bordeaux dans un nouvel appartement et j’ai dû me résoudre à abandonner la peinture sur toile, car bien trop encombrante. Les trois premières années, je n’ai rien produit du tout. J’étais bien trop occupé à m’acclimater à mon nouvel environnement social et professionnel, en plus d’avoir à gérer mon mal du pays.