J’ai eu une période assez romantique et douce, mais néanmoins rattrapée par une certaine tristesse, où je testais différentes techniques et styles, alors très inspiré par tout ce que je pouvais m’approprier.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dès 19 ans, en 2000, j’ai dû prendre mon premier studio et commencer à vivre seul. J’ai enchaîné les petits boulots entrecoupés de chômage et les apprentissages foireux. Rien de ce que je faisais ne m’apportait un quelconque sentiment d’accomplissement. Je m’emmerdais.

Ruminant mon parcours traumatique (Je l’évoque intégralement dans la longue postface autobiographique de mon livre Les Mots du Mal – Mes correspondances avec des Tueurs, publié chez Camion Noir), j’adoptais un mode de pensée très nihiliste et des comportements autodestructeurs. Le dessin était la seule activité qui me valorisait et me soulageait, bien qu’elle s’exprime dans la solitude.