Victor ne joue pas. Victor ne fait pas semblant. Victor ne s’invente pas un personnage, et encore moins une vie. Il ne se leurre pas non plus sur les intentions de ses semblables qui, dénuées de tous les artifices et manigances faisant le jeu de la comédie humaine, se réduisent au final à des fonctions primaires en lien étroit avec notre animalité dans ce qu’elle a de plus crûe : Naître, manger ou être mangé, se reproduire et mourir. Victor taille en pièce l’hypocrisie de notre réalité. Sa supra-conscience de notre nature profonde le conduit à se montrer franc avec nous. C’est sa preuve d’amour à lui.

Composé d’une centaine de pages, fort d’éléments photographiques et des dessins de l’auteur, "Les Viandes, journal d'un tueur cannibale" est un récit jouissif qui n’aurait sans doute pas eu la même saveur s’il avait été plus long. Son intensité n’aurait pas été la même. Court mais puissant, direct et sans fioriture, souvent caustique et grinçant, le livre nous interroge sur notre façon de nous positionner en tant qu’individu dans une société lisse et formatée, mais néanmoins sauvage ou « Le poing dans la gueule » reste la valeur qui met tout le monde d’accord, quel que soit le milieu social. Cet ouvrage est une gifle qui réveille et fait du bien.

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