Condamnations

• En mai 1997, pour plusieurs meurtres, la cour d’assises du Var l'a condamné à la réclusion criminelle à perpétuité avec 22 ans de période de sûreté.

• En 1999, la cour d’assises de la Meurthe-et-Moselle condamne Francis Heaulme à 30 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de Lyonelle Gineste, 17 ans, en 1984. Son complice, José Molins (dénoncé par Francis Heaulme en 1996) fut condamné à 10 ans de réclusion criminelle pour complicité de meurtre.

• Le 16 décembre 2004, il est de plus condamné à une peine de 30 ans de réclusion criminelle, assortie d'une période de sûreté de 20 ans, pour trois meurtres commis dans la région de la Marne en 1988 et 1989.

 

Personnalité

L’adjudant-chef de gendarmerie, Jean-François Abgrall, de la section de recherches de la gendarmerie de Rennes, est le spécialiste des dossiers dans lesquels Francis Heaulme a été condamné, mis en examen ou suspect. C’est lui qui l’arrête le 7 janvier 1992 à Bischwiller en Alsace.

Derrière un visage d'halluciné se cache un être manipulateur et calculateur. Son jeu macabre consiste à lâcher au gendarme des bribes d'informations, à faire comprendre qu'il y a eu des « pépins », terme qu'il utilise pour qualifier ses meurtres, et fait souvent ainsi apparaître de nouvelles affaires, qui se succèdent les unes aux autres, au fil des dialogues.

Selon un de ses avocats successifs, Pierre Gonzalez de Gaspard, Heaulme ne supporte pas d'être confronté à une autorité, qu'il s'agisse d'un gendarme, d'un policier ou d'un magistrat, car il a l'impression qu'ils peuvent lui faire dire n'importe quoi.