Comment as-tu découvert l'ésotérisme et comment est né ton intérêt pour le Luciférisme ?

J'ai découvert l'ésotérisme au début de mon adolescence par l'Art : le cinéma et la musique. J'écoutais beaucoup de Metal (dont du Black Metal) et je m'intéressais beaucoup au contenu des textes. Je lisais aussi beaucoup d'interviews de groupes. Certains groupes citaient des occultistes comme étant leurs sources d'inspiration. Curieux de tout et voulant toujours aller au bout des choses, j'ai voulu me renseigner sur ceux qui inspiraient les artistes dont j'écoutais les disques. J'en suis donc rapidement venu à lire les écrits de Lavey et de Crowley.

Sur un plan littéraire, je suis fasciné depuis toujours par le Faust de Goethe, La Divine Comédie de Dante et Le Paradis Perdu de Milton. Je collectionne les différentes éditions de ces trois ouvrages. Le personnage de Lucifer est emblématique d'une certaine culture de la rébellion. Ayant moi-même un rapport conflictuel avec l'autorité en général, c'est un «symbole» qui me parle. Qui plus est, Lucifer est aussi un symbole de connaissance(s) et j'ai moi-même une soif de connaissance(s) inextinguible.

Comment est venue cette fascination pour l'aspect «sombre» de l'univers, le pourquoi de mon anticléricalisme ? Ça m'a été transmis et expliqué par mon grand-père lorsque j'étais encore enfant. Il était révolutionnaire pendant la guerre d'Espagne et il a vu des prêtres bénir des canons fascistes avec lesquels ils tiraient ensuite sur le peuple. Tout commentaire est superflu.