Lors de la première guerre mondiale , c'est la première fois que les médecins sont confrontés à de pareils cas et en telle quantité : le défi est tout d'abord de réparer le plus rapidement pour sauver le plus d'hommes. On met alors en place un protocole de soin rudimentaire et minimum.

À présent, je vous propose un face à face avec ces proches ancêtres dont la douleur nous parvient intacte grâce à la photographie.

Le casque de Darcissac

Nécessitant une immobilisation de 2 à 3 semaines, ces casques quoique relativement efficaces pour replacer grossièrement les traits du visage présentaient des inconvénients : ils fatiguaient les blessés qui salivaient trop du fait de l’ouverture permanente de leur bouche. De plus, ce casque tournait autour de la tête du blessé provoquant de vives douleurs. Il avait pour fonction la consolidation des fractures.