Il montre le japonais au corps malingre en pleine extase pendant que sa partenaire le chevauche, sa jouissance atteignant son paroxysme lorsqu’elle décide de lui uriner dessus.

On peut également voir Jun Sagawa feuilleter, soi-disant pour la première fois, le manga dessiné par son frère. Cet ouvrage publié relate, page après page, toutes les étapes de son forfait cannibale. Les cases illustrées se succèdent et le frère exprime son dégoût pour la nature du crime de son frère. « C’est de la merde, ça ne devrait pas exister ! » dira-t-il. Mais quelque chose dans le son de sa voix sonne faux, il semble même jubiler intérieurement.

On se rend compte que si le cannibalisme et les multiples sévices pratiqués sur la victime semble l’écœurer, il en est tout autre chose pour la dimension sexuelle du crime d’Issei Sagawa. Jun Sagawa tente de feindre la répulsion mais on le sent émoustillé. Il semble à la limite de dire « Moi, je n’aurais pas fait comme ça, mais autrement ». Plus tard, un focus inattendu sur les pratiques sadomasochistes extrêmes et solitaires de Jun Sagawa montre à quel point il est aussi déviant que son frère. Issei Sagawa s’amuse parfois des efforts ou tentatives de Jun Sagawa pour arriver à son niveau, dans un jeu de rivalité fraternelle.