Andre (Angel) Melendez, un collaborateur de Michael Alig et surtout, dealer officiel de la bande, se retrouva au chômage. Il emménagea chez Michael Alig qui puisait continuellement dans ses réserves de drogues diverses et variées sans jamais le payer en contrepartie. Cela créa de vives tensions entre les deux clubbers jusqu'au moment fatidique. C'est en mars 1996 que Michael Alig et un de ses autres colocataires fracassèrent la tête de Angel à coups de marteaux après un ultime différent entre les hommes. Ils l'achevèrent en l'étouffant avant de le remplir de Destop. Ils déposèrent ensuite Angel dans la baignoire et l'y laissèrent durant une bonne semaine. L'odeur du cadavre en décomposition devenant de plus en plus insupportable et risquant d'attirer l'attention du voisinage, Michael Alig entreprit alors de le découper. C'est après un bon gros shoot d’héroïne qu'il scia les jambes de sa victime pour les déposer dans un carton. Il en fit de même pour le reste du corps de l’infortuné dealer et jeta le tout dans le fleuve Hudson.

Pendant plus d'un an, convaincu d'avoir commis le crime parfait, Michael Alig continua de se montrer dans New-York. Alors qu'il était en cure de désintoxication, un article sulfureux vit le jour dans le magazine culturel ''Village Voice''. Sans citer de noms, l'article en question brassait un certain nombre de rumeurs qui parvinrent aux autorités. Les preuves de la culpabilité de Michael Alig se dessinèrent peu à peu. Pierre Gatien, le mentor de Michael Alig fut lui aussi inquiété par une implication active au sein d'un trafic de drogues de grande ampleur. L’étau se resserrait. Michael Alig retourna vivre chez sa mère, sans un seul diplôme en poche mais avec une réputation sulfureuse et un passé criminel. C'est en 1996 qu'il décida de revenir à New-York, par nostalgie de la grande époque.