Il m'arrive de lire des ouvrages déjà édités sur le sujet, mais cela, je ne le fais qu'après avoir terminé mon livre pour ne pas être influencée. Je mets aussi un point d'honneur à parler des victimes et des répercussions du drame sur leur famille. La majeure partie du temps, on s'aperçoit qu'en tuant une personne, le criminel ne détruit pas qu'une seule vie, ceci au sens figuré, mais parfois malheureusement au sens propre. Je trouve qu'elles sont trop souvent oubliées et raconter leur parcours est très important pour moi.

Comment ton choix s’est-il porté vers l’autoédition ?

Tout simplement parce que trouver un éditeur est un véritable parcours du combattant. L'autoédition n'est pas non plus la solution idéale, il faut faire sa propre promotion, placer son livre en librairie est très compliqué et on manque forcément de visibilité. Cependant, cela permet de sortir ses ouvrages sans attendre indéfiniment une hypothétique réponse. J'ai eu un éditeur classique pendant quelque temps, mais nous nous sommes séparés.

Il me semble que tu es une habituée des salons du livre. Aimes-tu rencontrer tes lecteurs ou des personnes intéressées par les thèmes que tu abordes ? Ces échanges sont-ils prolifiques ?

En réalité, je participe beaucoup plus à des salons « autres », j'entends par-là des festivals, des conventions sur le cinéma.