Diana Michener expose pour la première fois en Europe en 2001, à la Maison Européenne de la Photographie. Elle y présente l’ensemble de ses travaux dans une exposition intitulée « Silence Me ». L’artiste américaine est alors âgée de 61 ans. Elle y revient en 2013 pour y présenter « Figure Studies », une série représentant essentiellement des féminins en mouvement ou dans différentes situations.

 

À travers des clichés intemporels, Diana Michener explore la sensualité, mais aussi les tensions de l’amour et la violence qui va avec. La férocité du sexe devient alors une manifestation de la combativité humaine face au vide de l’existence. Les représentations sont voluptueuses, éthérées et électriques.

« Je sais que je regarde des choses que beaucoup n’ont jamais regardées, que je dévoile des images que d’autres n’ont peut-être jamais vues, mais je ne le fais pas pour choquer ou pour heurter, simplement pour illuminer. Je souhaite éclairer la condition humaine, son mystère et sa beauté. Je pense que mon œuvre se lie à l’émerveillement - à mon enchantement devant cette capacité étonnante de survie qu’a l’organisme humain. Je suis vraiment émue par cette férocité. »