Loin des écrans

Légende urbaine franchissant parfois le fin miroir de la réalité, la mode des snuffs movie a pris un essor considérable avec l'avènement de internet. Les progrès technologiques n'ont de cesse de nous relier les uns aux autres pour le meilleur et pour le pire. Toute la noirceur et l'ignominie profonde qui se dégage de ce type de production cinématographique nous rappelle que le mal est le propre de l'homme et non une maladie.

Les snuffs movies sont de bien sinistres productions qui nous rappellent et entretiennent l'idée que les codes de moralité qui régissent l'équilibre de nos sociétés dites, civilisées, n'existent plus dans certaines sphères. Les snuffs movies, profondément ancrés dans l'horreur contemporaine,  nous rappellent également que la rumeur et le plus vieux média du monde.

Néanmoins, il y a un point positif à cela; la rumeur circule partout et elle remplit une fonction de liant dans les relations de sociabilité entre les personnes.

 

Sources:

  • Wikipedia.
  • Les Cahiers du Cinéma.
  • Art Press, Représenter l'horreur. Hors série, mai 2001.
  • Nicolas Castelaux,  Je tue donc je suis, 2009. Edition Camion Noir.
  • P. Froissart, La Rumeur. Histoire et fantasmes, 2002. Edition Belin.
  • Michel Maffesoli, La part du diable, 2002. Edition Flammarion.