Cavale et arrestation

Luka Magnotta, auteur présumé du l'assassinat et du dépeçage du corps de Patrick Lin, la nuit du jeudi 24 mai 2012 au vendredi 25 mai 2012, entre alors en cavale. Du samedi 26 mai 2012 au dimanche 27 mai 2012, il est à bord d'un vol Air transat Montréal-Paris. D'après les témoignages, L. Magnotta, après avoir dormi, apparaît nerveux, agité et fébrile. À son arrivée à Paris, Luka Magnotta a les cheveux brun mi-long et a un look d'ado portant un pantalon vert-kaki et un tee-shirt sur lequel est sérigraphié un dessin de Mickey comme le confirment les témoignages et la vidéo-surveillance de l'aéroport. À sa sortie de l’aéroport Paris-Roissy−Charles-de-Gaulle, enFrance, il prend un taxi. Il est alors hébergé en début de semaine à Clichy-la-Garenne chez un homme homosexuel rencontré sur un site de renontre gay. Ensuite,  il choisit un hôtel discret situé avenue Gallieni La Soummam, à Bagnolet, dans la proche banlieue Est de Paris. Il apparaît calme et s'adresse au patron en anglais. Il réserve une chambre, qu'il paye comptant pour huit nuits d'avance en présentant un passeport qui s'avèrera être un faux au nom de Kirk Tramell.

Quatre jours après la fuite du fugitif, le jeudi 31 mai 2012, la police, via Interpol, émet une « notice rouge » d'arrêt international. Selon Ian Lafrenière, porte-parole du SPVM, il est probable que le suspect ait quitté le pays. Selon le quotidien The Globe and Mail, Magnotta aurait pris un vol le 26 mai à destination de Paris.

La police française décide alors d'effectuer des recherches ciblées dans des hôtels de l'agglomération parisienne. Elle établit avec certitude la présence du suspect à Paris dès le dimanche 27 mai 2012, lors de son arrivée à l'aéroport Paris-Roissy−Charles-de-Gaulle. Il aurait alors logé deux nuits dans un hôtel du quartier des Batignolles dans le 17e arrondissement de Paris. Il a été signalé dans un hôtel de Bagnolet le 2 juin 2012, en Seine-Saint-Denis. En réalité, Luka Magnotta avait déjà quitté Paris et le territoire français. Son téléphone portable, qu'il a abandonné dans le métro parisien, continue à activer des antennes-relais, ce qui laisse à penser qu'il se trouve encore dans la capitale française.