Des contradictions dans son idéologie

Il se dit protestant (une « décision volontaire prise à 15 ans »), mais il ne manque pas de critiquer le luthérianisme : « Aujourd'hui, le protestantisme est une vaste blague ; on voit des croyants en jeans qui participent à des marches de soutien pour la Palestine et des églises qui ressemblent de plus en plus à des centres commerciaux miniatures », écrit-il. Anders Behring Breivik se dit en faveur d'un retour vers les valeurs de l'église catholique. « La seule chose qui puisse sauver l'église protestante est un retour vers ses valeurs traditionnelles. »

Techniquement, ces déclarations en font un fondamentaliste chrétien, mais paradoxalement il se dit « pro-gays » (ce qui est universellement une hérésie pour tout religieux fondamentaliste).

Il se déclare « pro-Israël », mais « anti-ONU », alors que c'est précisément à l'ONU que l'état sioniste doit son existence !

Il prétend être « anti-raciste », mais voue pourtant une haine toxique envers le multiculturalisme en général et les musulmans en particulier.

Il prétend que sa ferme produit des aliments « sains » et « biologiques », mais achète chaque année 6 tonnes d'engrais chimiques (quantité estimée « normale » pour une ferme de la taille de la sienne), alors que ces produits sont une hérésie pour les adeptes du bio (produire du bio aux engrais chimiques, c'est comme mettre en vente du jambon Halal ou du boudin noir Cachère).

Plus claire cependant est son attitude envers ce qu'il appelle « les marxistes », terme sous lequel il regroupe indifféremment tous les gens «de gauche» qui ont contribué à forger l'Europe moderne depuis 1945.