Il est condamné le  à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une période de sûreté de 22 ans, pour cinq meurtres, une tentative de meurtre et six viols. Il a par la suite obtenu des non-lieu dans quatre dossiers le . Le 06 septembre 2019, sa période de sûreté arrivant à échéance, Patrice Alègre a déposé une demande de libération conditionnelle. Ceci a provoqué un tollé médiatique et scandalisé l'opinion publique ainsi que les proches des victimes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'affaire Alègre garde des zones d'ombre. Les meurtres ont été déclarés en suicides par la police jusqu'à l'arrestation d'Alègre. Plusieurs témoins affirment que le tueur a été longtemps protégé par des policiers et par le haut magistrat Pierre Roche. L'ex-gendarme Roussel dénombre 191 assassinats non élucidés dans la région. L’organisation "Stop à l'oubli" réunit des familles de victimes, qui continuent de réclamer la vérité sur l’affaire, évoquant « ces disparitions, ces assassinats camouflés en suicide et ces enquêtes tronquées, déformées, bâclées, etc. ».

Sources : Wikipédia, La Dépêche, 20 Minutes, Stop à l'oubli : association toulousaine des familles des victimes.