Récit de ma correspondance avec le tueur en série américain Richard Ramirez.

(Dans mon ouvrage "Les mots du mal - Mes correspondances avec des tueurs", vous aurez la possibilité d'en découvrir davantage sous une forme bien plus développée, riche en rebondissements et en anecdotes supplémentaires.)

Richard Ramirez est devenu une figure emblématique d'une certaine contre-culture aux Etats Unis. Il est difficile de passer à coté quand on s'intéresse aux mythes Américains et aux légendes urbaines.

J'ai commencé à correspondre avec Richard Ramirez dans le courant de l'année 2010. Au début, je ne pensais pas obtenir une réponse car je savais qu'il recevait beaucoup de lettres. Je reçus sa première lettre le 10 avril 2010. Cette dernière contenait également un petit dessin représentant le "Bouffon Vert", l’un des super-méchants présents dans les comics Marvel de Spiderman.

Sa missive était faite de phrases courtes, sans fautes d'orthographe, et tenait sur une page. Elle était essentiellement constituée de questions à mon intention. Par exemple, Richard Ramirez me demandait ce que je faisais dans la vie, quel style de musique j'écoutais, si je pratiquais un sport, si j'avais déjà mis un pied sur le sol américain et bien sûr, comment j'étais parvenu à me procurer son adresse. Des questions très variées, pour faire connaissance.